Jean-Yves Bernier.
Version originale du 25/04/1999
Mise à jour du 27/09/2000: 9c «Comment désactiver JavaScript»
La publicité a envahi le Web, comme elle a envahi les autres média. Mais la publicité sur le Web n'est ni aussi rentable ni aussi nuisible (selon le côté d'où on la regarde) qu'à la télévision. Car il existe une différence fondamentale entre le Web et les autres média.
Le Web est un média "à la demande" (pull-media) ou chaque élément d'information reçu doit avoir été demandé par le client. Par "client", on entend ordinateur exécutant un browser Web. Toute l'astuce des publicitaires va donc consister à faire en sorte que votre ordinateur demande leur publicité.
Contrairement à la télévision, l'ordinateur est une machine intelligente. Sa finalité est de servir son propriétaire. C'est l'utilisateur, et pas le publicitaire, qui a en dernier lieu la maîtrise de tout ce qu'il voit sur son écran. Il existe heureusement des programmeurs assez astucieux pour éduquer nos machines dans ce sens.
Concients du problème, les publicitaires ont cherché, et cherchent encore, le moyen de "pousser" leur publicité sur nos écrans. C'est le "push-media". Il en existe une variété.
On peut, par exemple, contraindre l'utilisateur à employer un logiciel propriétaire qui lui imposera de la publicité (annonces modales de AOL qu'il faut impérativement cliquer). L'utilisateur qui refuse la publicité pourra tout simplement choisir un fournisseur d'accès qui ne lui impose pas de telle contrainte.
Hors des solutions propriétaire, on peut forcer de la publicité en l'intégrant dans les pages du web. Dans ce cas, il devient techniquement possible de la refuser si le logiciel client est suffisamment paramétrable.
Mais la bataille du push continue, comme le prouvent de récentes innovations:
Les bannières Java sont des programmes publicitaires qui interagissent avec l'utilisateur.
Les annonces multimédia ouvrent tout simplement une nouvelle fenêtre sur votre écran pour y diffuser un spot télévisé.
Les "intersticiels" enfin, sont des écrans publicitaires insérés dynamiquement entre deux document, exactement comme entre les pages d'une revue.
Pour se faire une idée de la stratégie des publicitaires, on lira le très édifiant discours du Président de Procter&Gamble, document qui relate également deux tentatives infructueuses pour pousser la publicité sur son écran contre le gré de l'utilisateur.
La publicité sur le Web est une bataille pour imposer à l'utilisateur un contenu qu'il n'a pas demandé. Quelquefois sobre et ciblée, comme celle qui vend ce livre qui - aubaine! - correspond exactement à ce que vous cherchez, elle est plus souvent accrocheuse, tape-à-l'oeil et animée dans le but de distraire votre attention.
Elle multiplie les transactions nécessaires au chargement d'un seul document, consomme de la bande passante et ralentit la consultation, alourdit vos factures téléphoniques ou sature votre chère Transfix.
Si vous l'aimez, vous accepterez ces inconvénients. Si vous la détestez, vous apprendrez dans ce document comment la faire disparaître de votre univers.
Ont contribué à ce document (les adresses e-mail ne figurent pas pour des raisons évidentes):
Stephane Bortzmeyer,
Fabrice Phung,
Serge Delbono: http://move.to/serged
La publicité sur le web fonctionne sur le même modèle économique que dans la Presse:
Les vendeurs ont un message à faire passer.Les agences achètent de l'espace publicitaire aux média, et le revendent aux annonceurs (Séguala achète de l'espace dans Paris-Match et le revend à La-Vache-qui-Rit).
Sur le web, WWW.AGENCE.COM achète de l'espace sur WWW.MEDIA.COM et le revend à WWW.VENDEUR.COM.
Deux de ces acteurs, voire les trois, peuvent être confondus. C'est le cas d'un media qui a sa propre agence, ou d'un media qui fait de la publicité pour lui-même. Nous utiliserons ces trois noms de domaines génériques dans la suite de la discussion pour désigner les trois rôles, qu'ils soient réalisés ou non par des acteurs différents.
Les publicitaires ont recours à trois techniques du web:
Pour insérer une image publicitaire, WWW.MEDIA.COM (le site que vous consultez) va insérer une "image en ligne" par le code HTML suivant:
<A HREF="http://WWW.VENDEUR.COM/répertoire_vente/promo.html">
<IMG SRC="http://WWW.AGENCE.COM/répertoire_pub/image_pub.gif"></A>
Ce code fait apparaître "image_pub.gif" dans la page que vous lisez. Si vous cliquez sur cette image, il vous emmène vers le site du vendeur vers "promo.html" qui va vous proposer la vente.
A peine plus complexe, le code suivant va permettre au publicitaire d'exécuter un programme au moment de l'insertion de l'image:
<A HREF="http://WWW.VENDEUR.COM/répertoire_vente/promo.html">
<IMG SRC="http://WWW.AGENCE.COM/répertoire_cgi/script.cgi?arguments></A>
Le programme "script.cgi" peut se livrer à toutes sortes de calculs, comme les mesures d'audience, le versement des commissions ou la personnalisation de la publicité.
Ainsi, la même page pourra vous présenter une publicité différente (publicité tournante) en fonction de la date, de votre origine géographique, de type de votre ordinateur ou de votre profil d'utilisateur.
Un script CGI peut accéder à certaines informations sur le client appellées "variables d'environnement". Celles qui nous intéressent sont:
A elles seules, ces informations ne suffisent pas à vous identifier. L'adresse IP de votre machine n'est pas fixe (si vous êtes connecté via le téléphone et un fournisseur Internet). Votre adresse e-mail n'est en principe pas révèlée par votre browser.
[Note: il existe cependant une astuce pour récupérer cette dernière, c'est d'insérer une image avec un URL source FTP :
<IMG SRC=ftp://mon.domaine/mon_image.gif>. Le browser envoie alors automatiquement l'adresse e-mail configurée].
Notons enfin que les compteurs sont un cas particulier de script. En principe, leur vocation n'est pas publicitaire. Mais ils peuvent récolter les mêmes informations. Il est même possible d'insérer une image transparente dans le seul but d'activer un script à l'insu de l'utilisateur.
Les cookies procurent un moyen d'identifier votre machine et de mémoriser vos actions. Le cookie suivant, écrit par la machine cgi2.fxweb.com, sera renvoyé par votre browser à cette même machine. Il indique que vous en êtes à votre troisième visite. Le nombre 915156000 est la date de validité codée:
cgi2.fxweb.com FALSE FALSE 915156000 G63383-00VISIT 3
Comme les cookies persistent d'une session à l'autre (aussi longtemps qu'on ne les efface pas), le serveur vous identifiera à nouveau lors des visites ultérieures. Bien que toujours non-nominative (elle ne révèle pas votre adresse e-mail), cette information permet de cerner plus précisément vos habitudes et de mieux cibler la publicité qu'on vous présente.
Voici un cookie qui contient un identifiant à 10 chiffres capable, en théorie, d'identifier une machine parmi un milliard, soit chaque machine de l'Internet. Il est écrit par une machine du domaine doubleclick.net, et sera renvoyé par votre browser à toute machine de ce domaine:
.doubleclick.net TRUE / FALSE 1920499140 id 28886232
(Ce n'est qu'une hypothèse pour le besoin de la démonstration, nous ne prétendons par que ce site indexe toutes les machines et nous n'avons aucun moyen de le savoir).
Javascript autorise une forme particulièrement désagréable de publicité : les bannières flottantes. Elle est doublement désagréable car elle ouvre une fenêtre par-dessus de votre fenêtre courante et échappe au contrôle de l'auteur du site. Ce dernier est alors utilisé comme une porte d'entrée pour introduire de la publicité sur votre écran.
Le code Javascript est inoculé par le serveur HTTP qui préfixe ou suffixe les pages qu'il vous sert (voir exemple 4). Cette méthode est très utilisée par les hébergeurs "gratuits" qui se rémunèrent de cette manière. On peut considérer que c'est une contrepartie équitable au service rendu, mais vous devez savoir qu'en tant qu'auteur, vous n'avez aucun droit de regard sur le message publicitaire.
En tant que visiteur, la parade est extrêmement simple: désactivez Javascript.
Cette fonction permet de recharger à intervalles réguliers une page dont le contenu est dynamique, comme l'image d'une caméra; ou encore pour rediriger automatiquement vers une autre adresse. Bien entendu, elle a été mise à profit pour transformer votre écran en panneau publicitaire. Cette technique doit être considérée comme très agressive, car elle consomme indéfiniment une partie de vos ressources.
<meta HTTP-EQUIV="Refresh" CONTENT="30">
La page ou frame contenant cette instruction réactivera votre navigateur toutes les 30 secondes pour aller chercher une nouvelle version sur le réseau qui, si elle contient des images (ce qui est certainement la cas) consommera une partie de votre précieuse bande-passante. En outre, si vous quittez votre poste en laissant une telle page affichée, vous interdirez la coupure automatique de la liaison, générant ainsi une consommation permanente. On a vu un tel cas en entreprise ou une telle page a gardé le routeur ouvert toute la nuit.
En tant qu'auteur, il est bon que vous sachiez si votre hébergeur "gratuit" utilise cette technique, car votre choix impose une pénalité à vos visiteurs. En tant que visiteur, il n'existe encore hélas aucun moyen de désactiver cette fonction. Nous avons cependant soumis cette suggestion à des développeurs indépendants.
Les données récoltées par un script permettent de sélectionner la publicité en fonction de critères divers. Exemples:
Si votre REMOTE_HOST se termine par ".fr", une publicité vous sera présentée dans votre langue pour un annonceur français.
Si votre HTTP_USER_AGENT contient "Macintosh", on vous proposera des logiciels compatibles Apple.
Si vous avez avez consulté beaucoup de sites en relation avec la musique, on vous proposera des publicités pour des disques.
Aidée d'un cookie, la personnalisation peut vous reconnaître au cours de vos navigations et accumuler un "profil d'utilisateur": quels sites avez-vous visité (grâce à HTTP_REFERER), quand et à quelle fréquence. Le publicitaire va deviner vos centres d'intérêt et vous proposer des annonces adaptées (ciblage).
Les moteurs de recherches sont un moyen précieux pour découvrir vos intérêts, car vous leur livrez des mots-clés qui permettent de le cerner au mieux. Ainsi, une recherche de logiciel avec des mot-clés suffisamment précis déclenchera la présentation de la publicité d'un site vendant ce logiciel.
Les mêmes données sont du plus haut intérêt pour estimer l'efficacité de la publicité. Combien de fois une annonce a-t-elle été présentée, combien de fois a-t-on cliqué dessus, et en venant de quel site (HTTP_REFERER). C'est ainsi qu'on détermine l'impact de chaque media, c'est-à-dire son efficacité à diffuser de la publicité, donc les commission qui doivent lui être reversées.
Il existe des contre-mesures pour éliminer les insertions publicitaires. Il en existe aussi pour fausser les mesures d'audience ou l'établissement des profils.
Les images publicitaires peuvent être éliminées en analysant le code HTML envoyé au client. Pour le moment, cette analyse doit se faire en amont du browser, car aucun browser ne possède de capacité de filtrage. On a recours soit à une extension système qui intercepte les communications TCP, soit à un proxy qui se livre au même travail au niveau applicatif.
Dans les deux cas, le principe est le même: on intercepte les instruction du type <IMG SRC=...> et on compare la valeur de l'argument SRC à une liste de mot-clés. Si la comparaison est positive, l'instruction est effacée avant qu'elle n'arrive au browser et celui-ci ne demandera donc pas le chargement de l'image ni l'exécution d'un éventuel script.
La difficulté repose dans le choix des mot-clés.
Si l'image provient d'une agence reconnue (WWW.AGENCE.COM), il suffit de filtrer ce domaine pour ne plus recevoir aucune publicité venant de lui (exemple: ad.doubleclick.net).
Si l'image provient du site visité (WWW.MEDIA.COM) ou du site vendeur (WWW.VENDEUR.COM), bloquer le domaine reviendrait à bloquer tous les URL dans ce domaine. Il faut donc identifier le répertoire qui contient les publicités qui contient souvent un mot tel que /ads/, /advertisements/, /banners/, /sponsors/ ou autre.
Les logiciels réalisant ces tâches sont fournis avec une liste de mot-clés qu'il faut mettre à jour en fonction de l'évolution des domaines annonceurs. Des comparaisons par expression régulière permettent de reconnaître les variantes. La taille des images peut aussi être un critère, puisque la taille des bandeaux publicitaires est souvent fixe.
Les logiciels bloqueurs sont souvent capables d'intercepter aussi les cookies avant qu'ils ne soient écrits sur votre disque et, cerise sur le gâteau, de bloquer l'animation des images et le clignotement des textes.
Sélectionnez le menu "Open this image" (cliquer-maintenir avec Netscape Mac, clic-bouton droit/gauche? avec Netscape Windows). Le navigateur affiche l'image seule et son URL apparait dans la zone "Location". Examinez cet URL. Exemple:
http://pub2.clicmedia.com/pubs/client0325/xyz32.gif
Si vous choisissez de bloquer pub2.clicmedia.com, toute publicité en provenance de cette machine sera bloquée.
Vous découvrirez peut-être que clicmedia possède d'autres machines: pub3, pub4.clicmedia.com, etc... En bloquant clicmedia.com, vous bloquerez TOUTES les machines de cette agence publicitaire.
Si vous voulez bloquer ces machines sans cependant bloquer infos.clicmedia.com, utilisez l'expression réguière pub[0-9]*.clicmedia.com qui satisfait pub1.clicmedia.com, pub2.clicmedia.com, pub3.clicmedia.com, etc...
Si vous choisissez de bloquer /pubs/, vous bloquerez vraisemblablement tout ce qui est publicitaire.
Si vous choisissez de bloquer /client0325/, vous bloquerez vraisemblablement celles de cet annonceur.
Copiez ensuite le mot-clé choisi et ajoutez-le à la liste de votre bloqueur.
L'intérêt de cette contre-mesure est laissé à l'estimation de chacun. Elle soulève, dans tous les cas, une intéressante question sur la liberté du client d'altérer ce qu'il renvoie au serveur (et même peut-être de sa liberté d'altérer ce qu'il reçoit) avec d'amusantes implications juridiques.
Le client peut altérer les informations à deux endroits: modifier les arguments des scripts CGI, et modifier le contenu des cookies.
Les arguments d'un CGI publicitaire contiennent parfois une référence au media annonceur. Cette information est utilisée pour mesurer l'efficacité du media et calculer sa commission. En modifiant cette chaîne, on peut induire le CGI à croire que l'on vient d'un autre site ou d'un site inexistant.
EXEMPLE EN COURS DE RÉDACTION
Citons le cas particulier des "clés-adultes" destinées à réserver l'accès de certains sites aux adultes. Les sites ainsi protégés sont liés au site vendeur de clés et leur transmettent une identité qui leur permet de recevoir une commission chaque fois que quelqu'un s'abonne à partir de leur site, et même à partir d'un site qu'il "parraine".
EXEMPLE EN COURS DE RÉDACTION
Les cookies sont, en général, stockés sous forme de fichier texte et peuvent être modifiés avec un éditeur de texte. Ils peuvent être aussi tout simplement effacé d'une session à l'autre, pour empêcher que le site annonceur reconnaisse votre machine.
[Note: certains navigateurs n'écrivent les cookies sur disque que lorsqu'ils s'arrêtent, il faut donc quitter son browser pour que le fichier contienne les cookies reçus pendant la session]
Les proxies anti-pub vont plus loin en collectant les cookies dans un fichier appellé "cookie jar" et en retournant, en lieu et place du cookie, un message choisi par l'utilisateur appellé "wafer". Echanger ses "cookie jar" est devenu un nouveau jeu sur l'Internet, induisant les serveurs à croire que vous êtes quelqu'un d'autre et ruinant toutes ses tentatives de vous "profiler".
Il est facile de comprendre que de telles mesures puissent déplaire aux annonceurs. La question est de savoir si ce sont eux ou vous qui décident de ce qui arrive sur votre écran.
Sachez qu'en bloquant les images publicitaires, vous allez aussi inhiber les compteurs qui servent à mesurer l'audience des sites. Si ces mesures vous importent peu, il y a des gens pour lesquelles elles sont vitales.
Des sites bénévoles sont sponsorisés par la publicité. Si vous diminuez leurs revenus publicitaires, vous diminuerez du même coup leurs chances de survie.
A vous de faire la différence entre ne pas faire le jeu de publicitaires pleins aux as (ce que vous faites quand vous raccrochez au nez de Médiamétrie qui effectue un sondage au téléphone) et refuser le sponsoring à des sites bénévoles.
Vous bloquerez sans état d'âme les annonces envahissantes pour les sites pornos (si vous visitez des pages coquines:). Vous aurez peut-être moins à coeur de bloquer les sponsors d'un hébergeur associatif. Sans compter qu'une publicité bien ciblée vous rendra peut-être service un jour.
Il faut user du blocage avec discernement. C'est à vous de peser la décision. Cherchez toujours qui vous privez ainsi de revenu. Et en dernier ressort, n'oubliez pas que vous êtes le seul maître de votre écran!
Il existe trois solutions techniques pour filtrer les publicités:
| Navigateurs filtrants | ||
|---|---|---|
| iCab | MAC | iCab est le premier navigateur web à intégrer le filtrage d'images. Il offre de nombreuses fonctions novatrices et consomme peu de mémoire. iCab donne plus de contrôle à l'utilisateur que n'importe quel autre browser (cookies, frames, polices, sons, animations...). Développement en cours. Version béta: gratuite. Version définitive: 29$.. |
| Intercepteurs TCP | ||
| WebFree | MAC | Shareware à 20$, simple à installer, raisonnablement paramètrable (expressions régulières) et d'une fiabilité excellente (le fait que l'auteur soit un employé d'Apple n'y est sans doute pas étranger). Il permet en plus de bloquer les BLINK, les GIF animés et les cookies. |
| Muffin | UNIX MAC PC |
Écrit en Java, ce filtre est en principe portable sur toutes plate-formes et facilement modifiable. On ne ratera pas l'innénarrable Evil HTML Page à http://muffin.doit.org/demo/evil/ |
| Proxomitron | W95 |
Écrit par Scott R. Lemmon et diffusé en "ShonenWare" (gratuit, l'enregistrement est soumis à l'achat d'un CD du groupe préféré de l'auteur) ce logiciel prometteur est configurable à l'aide de règles et permet un grand degré d'intervention sur le contenu des documents HTML. Nous n'avons malheureusement pas les moyens de le tester. http://members.tripod.com/Proxomitron/
|
| Proxies filtrants | ||
| WebWasher | W9x | Ce logiciel bien nommé est la réponse de SIEMENS à la question du filtrage. Gratuit pour les particuliers et l'éducation. Fonctionnement mono- et multi-postes. Portage en cours sur MacOS et Linux. |
| SQUID | UNIX |
On ne présente plus SQUID aux Unixiens...
http://squid.nlanr.net/. |
| JunkBuster | Unix W95 NT | On trouvera sur ce site une foule d'informations intéressantes sur le spam. |
<!-- BEGIN WEBSIDESTORY CODE -->
<!-- ALTERING THIS CODE WILL CAUSE TERMINATION OF ACCOUNT -->
<A HREF="http://www.hitbox.com/wc/adult.html?C42738251">
<IMG SRC="http://w17.hitbox.com/wc/C42738251.cgi">
<!-- END WEBSIDESTORY CODE -->
Ce serveur vend un espace publicitaire C42738251 à l'agence www.hitbox.com, avec laquelle il a manifestement un accord pour recevoir une commission. Lorsque vous visualisez cette page, le script C42738251.cgi de l'annonceur s'active et vous retourne une image.
Si vous cliquez sur cette image, le script adult.cgi de l'annonceur s'active et reçoit l'argument C42738251. L'annonceur sait ainsi combien de fois on a vu son message et combien de fois on a cliqué dessus ("click-through"). Il se sert de ses valeurs pour calculer sa commission au site que vous avez visité.
On constate que hitbox.com possède plusieurs machines à vocation strictement publicitaire, de nom w10.hitbox.com, w19.hitbox.com.
On bloquera l'ensemble de ces machines avec l'expression régulière w[0-9]*.hitbox.com.
<A HREF="http://www.hit-parade.com/hp.asp?site=8232">
<IMG SRC="http://www.hit-parade.com/logohp1.gif?site=8232"></A>
Lorsque la page de garde de ce serveur se charge, elle appelle le script logohp1.gif de la machine www.hit-parade.com avec son identifiant de site 8232. Ce script retourne un logo animé (qui n'est pas un compteur) et écrit un cookie.
Si vous cliquez sur ce logo, vous êtes dirigé vers le site www.hit-parade.com, accompagné de l'identifiant du site visité 8232. hit-parade.com sait ainsi qui vous a dirigé vers lui.
Vous ne savez pas ce que fait hit-parade.com, mais vu son nom, vous vous doutez que ça n'est pas très utile pour vous et que ça ne vaut pas la peine de lui accorder de vos ressources. Cependant, vous vous réservez la possibilité d'aller rendre visite à www.hit-parade.com.
Bloquez le mot-clé /logohp1.gif?. En bloquant l'expression régulière /*.gif?, vous vous débarasserez définitivement d'une grande partie des compteurs inutiles sur le web.
<a href="http://ad.doubleclick.net/jump/altavista.digital.com/result_front;kw=pizza;ord=-1015615922">
<img src="http://ad.doubleclick.net/ad/altavista.digital.com/result_front;kw=pizza;ord=-1015615922">
Ce célèbre moteur de recherche insère des annonces du site ad.doubleclick.net en lui passant vos mot-clés (argument kw=pizza, nous cherchons une recette de pizza).
Le site annonceur va essayer de cibler sa publicité en fonction de vos mot-clés et de vos variables d'environnement. Avec un peu de chance, vous verrez apparaître la publicité du vendeur de pizza du coin. Bon appêtit!
Notez que l'URL auquel vous emmènera cette image est indirect et que l'URL final sera trouvé dans le répertoire /jump/.
Si vous ne voulez pas de ces publicités, bloquez le site ad.doubleclick.net
<SCRIPT LANGUAGE="JavaScript">
<!--
function doerror() {return true;};
function dounload() {popup.close();};
var nav = navigator.appName.charAt(0);
var ver = navigator.appVersion.charAt(0);
if (top==self && (document.cookie.indexOf(document.location) < 0) ) {
document.cookie = "IB="+document.location;
var w,h;
var hak = 0;
if ((nav=="N" && ver < "4") || (nav=="E" && ver < "3")) {
w = 638;
h = 168;
}
else if (nav=="N") { // NS 4
w = 616;
h = 137;
}
else { // IE 4+
w = 616;
h = 137;
hak = 1;
}
var adr = "http://www.pub.com/pub/pub.html";
var popup = window.open(
adr,
"CtrlWindow",
"width="+w+",height="+h+",toolbar=no,menubar=no,location=no,scrollbars=no,resize=no"
);
if (hak) {
window.onerror = doerror;
}
}
// -->
</SCRIPT>
Ce code est inséré par le serveur HTTP pour ouvrir une fenêtre flottante contenant de la publicité: il détermine le version de votre navigateur (il ne semble pas en connaître beacoup), écrit un cookie pour se souvenir que vous avez déjà été ciblé, puis ouvre une fenêtre flottante avec interdiction de la retailler (réjouissons-nous qu'il ne puisse pas interdire de la fermer!).
Désactiver Javascript.
&vendor=
/SmartBanner/
/ad-banners/
/adslog.pl?
/adstream.cgi
/adv/
/clickthrough.cgi?
/gtplacer
/iidest=
/mania.shtml?
/promotions/
/remoteads
/rotate.cgi?
/sponsor
/statthru?
/track.pl?
/zdclick.cgi?
?ad=
?adlink
AdID=
Ads.cgi?
ad-cgi/redirect.cgi
ad.link
adredir?
adtrack.exe?
syn.com/cgi-bin/link/
transfer?goto=
¨".*[Ss]ponsor.*\.gif"
¨/[Aa]d(click|jump|log\.|server|vert)
¨/[Aa]dvertis(ements|ing)/
¨/[Pp]artner/.*\.gif
¨/[Pp]romos/
¨/cgi-bin/ad.*http://
¨/cgi\-bin/(redir|spim/)
¨/contest/.*\.gif
¨[/"][Bb]anners/.*\.gif
¨[Hh][Ee][Ii][Gg][Hh][Tt] *= *["'](60|55)["'] *[Ww][Ii][Dd][Tt][Hh] *= *["']4[5-6][0-9]["'> ]
¨[Pp]romo.*\.gif
¨[Rr]otate[Aa]ds/
¨[Ww][Ii][Dd][Tt][Hh] *= *["']4[5-6][0-9]["'] *[Hh][Ee][Ii][Gg][Hh][Tt] *= *["'](60|55)["'> ]
¨[\._&="/\-][Aa][Dd][Dd]?[Ss]?[0-9]*[/\.\?\-_]
¨housead.*\.gif
¨redir.*\?.*http://
¨spacedesc=.*\-Anypage
Cette liste est donnée à titre informatif. Elle comprend quelques-uns des sites dont l'unique objet est de faire de la publicité sur le web, que nous avons pu épingler au cours de nos quelques rares 'surfs':
netvertising.be
ads.lycos.com
omdispatch.com
ads?.zdnet.com
doubleclick.net
ad.linkexchange
hit-parade.com
atinternet.com
hitbox.com
us.yimg.com
adforce.imgis.com
global-cash.com
sextracker.com
redhot.nu
adisnet.com