Il existe deux méthodes pour appliquer un processeur.
Méthode 1
Dans la fenêtre temporelle, sélectionner la région:
Sélectionner le processeur, ici un égaliseur une bande:
On déplace ensuite les curseurs dans la fenêtre du processeur et on écoute un aperçu du résultat en cliquant sur aperçu (preview). On recommence l'opération jusqu'à obtention du résultat voulu. Dans certains cas, le logiciel permet de déplacer les curseurs pendant l'audition. Enfin, on accepte le traitement en cliquant sur appliquer (process). La région est alors modifiée de façon définitive. Il est possible toutefois de revenir en arrière avec la fonction "undo", mais cela a ses limites. Cette méthode est appellée montage destructif.
On reconnaît ici la méthode familière de Audacity:
Méthode 2
Dans la fenêtre de mixage, on insère le processeur dans la piste:
La fenêtre du processeur apparaît, cette fois sans les boutons "preview" et "process". Le processeur sera appliqué au moment de l'écoute. L'effet des curseurs est entendu en temps-réel, exactement comme se comporterait une table de mixage réelle. La région n'est pas modifiée. Il est possible de changer les règlages ou de supprimer le processeur à tout moment. Cette méthode est appellée montage non destructif.
Le montage non destructif s'accompagne généralement de l'automation qui en fait un outil particulièrement puissant. Ici, nous avons demandé d'enregistrer les mouvements du curseur "frequence". Il passe en rouge:
Nous déplaçons le curseur manuellement pendant une première écoute, puis nous passons en relecture des paramètres d'automation. Le curseur passe en vert et reproduit notre mouvement enregistré:
Si le mouvement n'est pas satisfaisant, on "rattrape" le curseur à la souris et on le corrige. Ce principe est valable pour chacun des paramètres du mixer audio. A aucun moment le signal sonore sur disque n'a été modifié.
Attention: dans les consoles à automation, il existe une notion d'enregistrement/lecture de l'audio et une notion d'enregistrement/lecture des paramètres d'automation qu'il ne faut pas confondre. Pour bien comprendre l'automation, il faut y penser comme des capteurs et moteurs invisibles qui mesurent et reproduisent vos gestes sur les curseurs. C'est d'ailleurs exactement ce qu'elle était avant le numérique.